DE CAMILO PELLEGRINI

La Marâtre est une version pour adultes, comique et déjantée, du conte de Cendrillon qui se passe aujourd’hui, écrite par Camilo Pellegrini dans la même veine que Chemins de sang, ovationné au théâtre Alchimic en décembre 2019 et qui était inspiré du Petit Chaperon Rouge.

Dans les contes, difficile d’y échapper, la belle-mère est toujours la méchante marâtre. Ici, contrairement aux autres versions, elle est professeure de yoga et développe une affection démesurée pour sa dernière fille d’adoption trouvée dans une poubelle : Cendrillon.

Mais cette fois Cendrillon ne se laisse pas humilier par ses deux vilaines sœurs, ex-siamoises condamnées à ne pas se rapprocher l’une de l’autre pour ne pas se toucher, ce qui les recollerait à nouveau et obligerait à devoir les scier pour retrouver leur autonomie. En plus, Cendrillon les menace de révéler la cachette où elles dissimulent leurs jouets érotiques si elles l’embêtent… Cendrillon gagne sa liberté à coups d’épée, harponnant au vol un prince subjugué sous l’emprise d’un philtre magique.

Avec la sagacité qui le caractérise, Camilo Pellegrini propose une version sulfureuse, contemporaine, pleine de drôleries et de coups de théâtre du célèbre conte.

Transitant du merveilleux au fantastique, du film d’horreur au polar, dans une atmosphère entre celles d’Almodovar et des Monthy Phytons, on y retrouve le monde de la télévision, de la mode, l’obsession de la jeunesse éternelle, les envies de pouvoir et de vengeance… Bref, le monde actuel.

Traduction française de Camille et Frédéric Polier

DU 28 FÉVRIER AU 19 MARS 2023

mardi, mercredi, jeudi, samedi et dimanche à 19h
vendredi à 20h
relâche lundi.

https://alchimic.ch/la-maratre/

Dans un espace baigné par la lumière naturelle, sous véranda, s’adonner à l’observation fine de la draperie, et se laisser imprégner par le tombé des plis à la fin de l’hiver…

saisir dans le drapé toute la magie de la sensualité d’un tissu, donner à vos dessins la douceur des nuances qui de l’ombre chavirent à l’éclaboussure de la lumière …
Dessiner au fusain, à la craie et s’acheminer vers le rendu au pinceau…

Aucun prérequis nécessaire, sauf peut-être une lointaine envie de se relier à la délicatesse du moment…

Horaire et lieu des ateliers
!!!!! Cet atelier a été annulé.

vendredi 5 mai de 14h à 17h

samedi 6 mai de 9h30 à 12h30

Dans le Jardin d’hiver de Mottattom
Av. Giuseppe-Motta 20 – 1202 Genève

Prix de la session (le prix comprend les 3 ateliers &le matériel)
Sponsor : 170.-
Plein tarif : 140.-
AVS : 120.-
Les finances ne doivent pas être un frein à votre participation. Si c’était le
cas, ayez la simplicité de m’en parler.

Inscriptions et informations :
Limité à 5 participant.e.s
Info@dessin-nomade.ch
078 886 92 93
Votre inscription est validée par retour de mail

Avec le soutien de l’association MOTTATTOM, qui met généreusement l’ espace à disposition

Série de paysages petits formats sur papier ancien et une série de formats 50 x 60 cm sur papier.

Dans une posture d’offrande, déposer l’encre sur le papier.
Dans une posture d’accueil, être en totale confiance et attentif à ce qui advient.

Laisser apparaître les phénomènes avant d’intervenir.
Suivre humblement la voie du vivant-mouvant.

Relier la terre au ciel afin d’accéder à un monde plus vaste tendant vers l’infini.

Sonder l’énigme du réel.
Suggérer sans trop montrer.

Trouver l’équilibre entre le dit et le non-dit.
C’est ainsi qu’apparaissent mes paysages.

Ils n’existent nulle part ailleurs.


Elodie Gonzalvez, artiste plasticienne
Atelier Place des forges, Annonay, Ardèche
Site : https://www.elodie-gonzalvez.book.fr
Insta : elodie_gonzalvez_artwork

Dans les parcs de la ville, les passants, les ouvriers, la vitesse du métro, et la foule au moment de descendre du boulot.

L’artiste dans la ville est un acteur qui revêt les expressions du quotidien.

Mais il y a quelque chose à l’intérieur de l’artiste, c’est une atmosphère sans corps, c’est un poème, un poème avec une intention de confrontation.

La construction de la civilisation dans la ville, le comportement humain, le son, la température et l’odeur sont aussi devenus tranquillement la base de mon subconscient.

Je suis un poème fait du subconscient.
J’utilise la peinture pour réaliser ma poésie.

participation de Uta Richter et Carmen Bayenet, avec l’atelier académique de MottAttoM à l’exposition collective , autour d’une modèle, Justine, à la galerie Ruine! 

Finissage exposition de Nils de Dardel à la galerie Projet M, le dimanche 26 février , de 14h à 16h, café et visite guidée! 

“Dans les tableaux foisonnants de Nils, on découvre mille détails, témoignant de sa culture et de son humanité. A partir d’un collage d’une marque de savons ou d’anciens billets de banque, par exemple, il peut partir dans un délire anti-capitaliste ou dans un vibrant message anti-guerre.

On retrouve l’homme révolté par l’injustice derrière les figures ironiques et gracieuses du tableau. Beaucoup de références à ses peintres inspirants : de Fra Angelico à Pollok, en passant par un artiste qu’il aime beaucoup, l’Appenzellois Hans Krüsi (voir au Musée d’Art brut à Lausanne).

De très belles teintes d’aquarelle illuminent les dessins et collages, ce qui donne une dimension esthétique au propos souvent pessimiste… Tout est complexe dans ces tableaux et on s’y attarde longuement avec des questions existentielles.”

Maryelle Budry ( Journal-Espace janvier 2023)

Il y a des textes qui mettent du temps à prendre vie, à exister pleinement. Jouer son rôle est de ceux-là, un texte qui a connu plusieurs lectures publiques en Suisse, en France et en Guinée sous le titre de Blackcore, avant de prendre sa forme actuelle. Je suis incapable de dire combien de versions différentes, le texte a connu et aujourd’hui encore, la version publiée et la version créée à la Comédie de Genève du 17 au 29 janvier dans une mise en scène de Jean-Yves Ruf sont sensiblement différentes.

Alors c’est quoi Jouer son rôle ?

“Parfois, quand tu grattes la couche de merde qui recouvre les gens, leur humanité finit par ressortirOuais frérot, même toi si on grattait “

Devant le cercueil de leur père, deux frères se retrouvent et règlent leurs différends. L’un est actif dans le commerce de matières premières ; l’autre, photographe, s’investit dans la défense des droits humains. Au-delà de leurs différences, les deux frères sont comme les deux faces d’une même médaille. L’un n’existerait pas sans l’autre.
Et dans cette guerre fratricide, chacun doit jouer son rôle jusqu’au bout.

Le texte est publié mardi 17 janvier aux éditions BSN Press et sera disponible dans toute bonne librairie et sur commande. Mais vous pourrez aussi vous rendre à la Comédie de Genève pour voir le spectacle et acheter ,dans le même temps, le livre, car il sera disponible sur place.

Jean-Yves Ruf a fait le choix dans sa mise en scène de se centrer sur des enjeux essentiellement intimes,familiaux plutôt que d’aborder frontalement des questions plus ouvertement politiques présentes dans le texte. Deux magnifiques comédiens, David Gobet et Thibaut Evrard, sont là pour porter ce conflit fratricide sur scène.

Le spectacle est donc à voir du 17 au 29 janvier à la Comédie de Genève.

Informations/réservations : https://www.comedie.ch/fr/programme/spectacles/jouer-son-role

Bande-annonce du spectacle : https://vimeo.com/787493573

Ps : Pour celleux qui connaissent mon travail, le titre du spectacle peut semble très proche du titre de mon podcast sur les masculinités au théâtre (lien disponible dans ma signature). C’est en soi une coïncidence, même si on peut y voir aussi un écho indirect.

Ps 2 : Le titre du spectacle vient d’une citation du Marchand de Venise de Shakespeare : “Je tiens ce monde pour ce qu’il est : un théâtre où chacun doit jouer son rôle.”

Jérôme Richer


Le vendredi 20 janvier aura lieu une soirée spéciale Mottaciné :

Carte blanche sera donnée au cinéphile et ancien responsable du CAC Voltaire, Rui Nogueira.

La séance aura lieu à 20hr.

Un apéro sera offert avant la projection, et toutes autres chose à grignoter sera bien venues.

On se réjouit de vous retrouver devant la toile (espace cuisine).

Serge et Piero

Renseignements : pierisgro[at]bluewin.ch

La fabrique de carrelage de Decize. Les hommes sont partis.
A travers les toitures défoncées, les faisceaux lumineux révèlent des objets paresseux.
Sur le sol, jonché de débris, des fougères, du lierre, de jeunes pousses timides tentent leur chance, le vert tutoie la rouille.
Philippe Christin, photographe, nous invite à plonger dans un passé révolu, un monde suspendu.

*Artist Trading Cards are miniature works of art created on 2.5 x 3.5 inch or 64 x 89 mm card stock. they are originals, small editions and, most importantly, self-produced. anybody can produce them. the idea is that you trade them with other people who produce cards, either at Trading Sessions or wherever you meet another ATC trader in person. It‘s not about money: ATCs are not to be sold. the point of the project is the exchange of cards as well as the personal experience. there are TRADING SESSIONS at different places (zurich, calgary, vancouver, geneva at MottAttoM – and you can start your own Trading Session wherever you live). the project was initiated in 1997 by zurich artist m.vänçi stirnemann. www.artist-trading-cards.ch

A travers des textes narratifs, des images et des mélodies, cette installation audiovisuelle invite à s’immerger dans la complexité des sentiments, tout en faisant un lien avec la source de la vie : l’Eau.

installation unique le 28 novembre